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Chez Aubracadamiel, la magie, c’est de respecter nos abeilles !

Aubracadamiel est né de la passion du monde des abeilles, et de l’humilité que renvoi une colonie d’abeille.

L’objectif d’Aubracadamiel n’est pas uniquement de produire, mais aussi de permettre aux abeilles de se développer dans les meilleurs conditions possibles. Aussi, le miel issu de nos ruches correspond au surplus des réserves effectuées par nos colonies. Nous prélevons le miel de manière raisonnée afin de favoriser les chances de survies de nos colonies durant l’hiver. De plus, une partie du miel extrait pendant la haute saison est conservé pour être rendu aux colonies les plus faibles durant l’hiver : adieu sirop de sucre industriel !!

Nous conduisons donc nos ruchers de la manière la plus naturelle possible, même si, ne l’oublions pas, l’apiculture reste une activité d’élevage d’animaux sauvages ! L’intervention humaine reste nécessaire afin de pouvoir contrôler l’état sanitaire des colonies et assurer les récoltes de miel.

Le contrôle de l’état sanitaire de nos ruches est, à nos yeux, un critère essentiel de l’apiculture. De nos jours, de nombreuses maladies affaiblissent les colonies. En effet, plusieurs parasites ont été importés durant les dernières décennies et les abeilles sont aujourd’hui démunies face à ces nouvelles menaces. C’est le cas par exemple du parasite Varroa Destructor, présent dans presque tous les ruchers français désormais.

Chez Aubracadamiel, nous luttons contre ce parasite afin d’assurer la pérennité de nos abeilles et ce, sans traitement chimique de nos colonies ! Nous faisons tout pour offrir à nos abeilles un environnement le plus sain possible, sans molécules phytosanitaires !

Aubracadamiel utilise (et teste aussi !) des moyens de lutte alternative non chimique tels que l’usage d’huiles essentielles, d’acides formiques ou encore en créant des pièges à Varroa sur du couvain de mâles. Ces actions ne suppriment jamais totalement le parasite, mais permettent de descendre la pression exercée sur les colonies à un niveau acceptable.

Chez Aubracadamiel, nous choisissons les emplacements de nos ruchers de manière à ce que l’environnement présent autour d’eux fournisse une nourriture riche et diversifiée, gage d’une bonne dynamique des colonies. Ces environnements permettent en plus aux amateurs de miel d’offrir à leur palais une grande palette de saveurs différentes !

Nous préférons la construction libre des cadres plutôt que l’usage de cires gaufrées. Cette pratique à un double but. Le premier est de laisser les abeilles construire selon leurs besoins : ce sont elles qui choisissent s’il faut élever des mâles ou des ouvrières ! Le second est de s’assurer d’avoir une cire pure dans la ruche puisque ce sont les abeilles elles-mêmes qui produisent la cire. Celle-ci est donc vierge de toute contamination comme peuvent l’être certaines cires gaufrées issues du commerce.

Actuellement, nous ne contrôlons pas la génétique de nos abeilles. Nous récupérons des essaims sauvages dont les lignées sont très différentes et nous n’intervenons pas dans les souches des reines présentes. Les colonies présentent donc de fortes différences comportementales, ce qui, à nos yeux, est une richesse pour l’adaptation aux changements climatiques actuels. Par exemple, nous avons fait le choix de conserver des colonies produisant peu de miel et il s’avère que ce sont souvent ces colonies qui présentent les meilleures capacités à passer les hivers rigoureux.

Les ruchers comportent également certaines colonies très agressives. Ces colonies sont très peu visitées par l’apiculteur car les visites sont… délicates ! Ces essaims offrent cependant un intérêt notable pour le rucher, celui de se défendre contre le frelon asiatique. Cette espèce cause de gros dégâts sur les ruches et peuvent anéantir une colonie lors de grosses attaques. Il est donc intéressant de conserver des colonies qui se défendent contre ce prédateur car cela permet de limiter les attaques sur le rucher.